Vincent Reynouard a été arrêté, en Écosse, le 10 novembre dernier à la demande des Autorités françaises. Il est recherché afin d’exécuter une peine d’un an de prison pour « contestation de crime contre l’humanité ». Les gendarmes de l’Office Central de Lutte contre les Crimes contre l’Humanité souhaitent en profiter pour l’entendre dans une enquête ouverte pour des tags sur les murs du centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, en août 2020. Le mot « martyr » y avait été rayé… celui de « menteur » inscrit à côté, ainsi que la mention « Reynouard a raison ». Le président du Centre de la Mémoire et le président du Département de la Haute-Vienne avaient alors porté plainte.
Pour Jean-Claude Leblois, président du Conseil départemental de la Haute-Vienne « cette interpellation est l’occasion, une fois de plus, de rappeler la nécessité de se souvenir et de ne jamais banaliser de tels actes de haine ».
Mais pour l’instant, Vincent Reynouard a refusé son extradition vers la France. Il est toujours incarcéré à Édimbourg dans l’attente d’une nouvelle audience en vue de son éventuelle remise aux autorités françaises. Agé de 53 ans, Vincent Reynouard a déjà été condamné à de multiples reprises par la justice.