Le 4 mars 1945, moins d’un an après le massacre, le Général de Gaulle, en visite à Oradour sur Glane, réclame que le village reste « le symbole de ce qui est arrivé à la patrie elle-même ». Un an plus tard, l’Assemblée nationale déclare le village d’Oradour « Monument Historique. Mais depuis, ponctuellement, se pose la questions de la pertinence de conserver ce site intact et du coût que cela implique. Il ne reste plus que les ruines, grignotées par les intempéries pour témoigner du drame, des maisons fragilisées par presque 80 ans à l’air libre, sans protection. Philippe Lacroix et Benoit Sadry sont allé porter les enjeux de conservation et de mémoire du village martyr d’Oradour à l’Elysée. Ils demandent une intervention urgente de l’état.
Benois Sadry, le président de l’Association nationale des familles martyrs d’oradour