Face au carnage de Boutcha, aux images des habitants aux mains liées, tués d’une balle dans la tête, leurs corps éparpillés dans la rue principale, on pense à Oradour sur Glane. La résonance particulière des images du massacre de la ville ukrainienne nous ramène au village limousin et ses 643 victimes tuées le 6 juin 1944, par un détachement de la Division SS Das Reich. Une comparaison inévitable qui s’impose à nous pour Pascal Plas, Historien, Professeur à la Faculté de Limoges. Oradour sur Glane est un cas unique en raison de la conservation des ruines alors qu’il a existé d’innombrables villages martyrs en Europe dont il ne reste aucune trace. En haute-Vienne, les cicatrices du massacre sont encore visibles. Pour Pascal Plas, Oradour est la translation exceptionnelle de cette politique de terreur. Il répond aux questions de Christophe Gourcerol.
Boutcha, un Oradour en Ukraine?
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Christophe Gourcerol
Journaliste - Une oreille tendue à l'info locale et régionale.